management 2.0 – m2ie | http://www.m2ie.fr management de l'information et intelligence économique Sat, 14 Jan 2017 16:33:09 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=4.8.9 http://www.m2ie.fr/wordpress/wp-content/uploads/2015/11/cropped-logo-m2ie-32x32.jpg management 2.0 – m2ie | http://www.m2ie.fr 32 32 Management 2.0 : quel avenir pour la co création ? http://www.m2ie.fr/management-quel-avenir-pour-la-co-creation/ http://www.m2ie.fr/management-quel-avenir-pour-la-co-creation/#comments Wed, 08 Jul 2015 08:33:00 +0000 http://www.m2ie.fr/?p=956 Bertrand Duperrin l'a signalé il y a quelques temps sur son blog, McKinsey a publié un article intitulé "the next step in open innovation". Ce dernier traite des interactions entre les entreprises et leurs parties prenantes, qui grâce aux nouvelles technologies, permettent une co-création sans précédent. Nous allons reprendre dans ce billet les principales idées développées par les auteurs.

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McKinsey a publié un article intitulé « the next step in open innovation ». Ce dernier traite des interactions entre les entreprises et leurs parties prenantes, qui grâce aux nouvelles technologies, permettent une co création sans précédent. Nous allons reprendre dans ce billet les principales idées sur la co création développées par les auteurs.

Pendant longtemps l’innovation a été l’affaire des entreprises en interne. Ces dernières années, les murs de l’entreprise sont tombés afin d’accélérer le management de l’innovation et de la co création. Le but recherché étant d’avoir de nouvelles idées pour de nouveaux produits ou services, plus rapidement et pour un coût moindre, en utilisant son réseau de fournisseurs, de spécialistes externes, voir de clients, avec à la clef une récompense sonnante et trébuchante. Si il est trop tôt pour tirer des conclusions définitives sur ces nouvelles pratiques, dans le cadre d’une courbe d’apprentissage, il n’est pas trop tôt pour commencer à s’en préoccuper.

De nombreuses entreprises comme Boeing, HP ou Apple pour réaliser leurs produits utilisent les composants inventés par de nombreux fournisseurs répartis dans le monde entier. Depuis longtemps les entreprises reprennent les idées de leurs clients à travers les remontées de leurs services clients, groupes de consommateurs et testent leurs prototypes auprès de certains clients avant de les développer à une large échelle. Le modèle de co-création de Wikipedia fonctionne totalement différemment. Ce n’est pas une multinationale qui coordonne ses fournisseurs, mais bien des gens qui indépendamment produisent un service à valeur ajoutée dans plus de 250 langues. Aussi, céder une part plus importante dans la prise de décision sur la finalité du produit ne semblent pas totalement incohérente, IBM l’avait bien compris. Quand la société s’est tournée vers Linux, la majorité des communautés qui travaillaient sur son développement ne travaillait pas pour IBM, ce qui n’a pas empêché ce dernier d’en tirer profit et inversement. Il y a eu un vrai partenariat « gagnant-gagnant ». Peugeot s’est engouffré aussi dans cette voie en proposant aux visiteurs de son site internet de soumettre des propositions de design de voitures.

Les compagnies ont trois possibilités pour tirer profit de cette co-création :

  • Utiliser le réseau de clients et partenaires pour produire de nouvelles idées
  • Produire des services complémentaires sous forme de packages, comme c’est le cas des éditeurs de logiciels libres
  • Tirer partie indirectement du processus de co-création en utilisant la notoriété de la marque pour les diffuser

Pour cela les compagnies doivent répondre à de nombreux défis :

  • Attirer et motiver les contributeurs, par une reconnaissance, pas forcément uniquement financière. Mais aussi faire évoluer ce réseau de contributeurs
  • Savoir partitionner la problématique, afin de permettre à un maximum de contributeurs de s’investir dans la partie où ils excellent, sans pour autant maîtriser l’intégralité du problème
  • Manager et organiser la co-création, à travers un processus transparent et accepté par tous
  • Chercher la qualité, par la pluralité des points de vues
  • Tenir compte des avis des communautés de professionnels et de consommateurs

Si l’argent et la reconnaissance sont bien évidemment des moteurs de la co-création pour les communautés de consommateurs, il semble que l’idée de voir leurs avis aboutir à un résultat concret est tout aussi important. Bien sûr cela n’est possible qu’à travers une marque qu’on apprécie. Le « fun » est aussi un puissant moteur au sein de ces communautés.

Mettre en place une démarche de co création ne nécessite pas de revoir son organisation. Il suffit souvent d’identifier les parties prenantes avec qui ont pourra initier cette démarche. Si cette dernière en est à ces balbutiements, les « pionniers » pourront en tirer pleinement partie quand ce processus sera à maturité, tandis que les autres en seront encore à essayer d’en comprendre les mécanismes. Cette démarche repose plus prosaïquement sur cette idée de « sagesse des foules » qui consiste à se dire que « We are smarter than me ».

A lire également sur le management 2.0 et la co création :

Management 2.0 : simple effet de mode ou révolution managériale ?
Management 2.0 : les vertus des petites équipes
Management 2.0 : le secret des équipes à haute performance

co création et partage des savoirs

co création et partage des savoirs

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Entreprise 2.0 – Coordination et coopération dans l’entreprise réseau http://www.m2ie.fr/coordination-et-cooperation-dans-lentreprise-reseau/ http://www.m2ie.fr/coordination-et-cooperation-dans-lentreprise-reseau/#comments Sat, 15 Nov 2014 08:12:58 +0000 http://www.m2ie.fr/?p=2911 Avec l’avènement du web 2.0, les processus de coordination et de coopération en entreprise s’émancipent progressivement de la tutelle des relations hiérarchiques classiques, inadaptées au rythme des évolutions de l’économie de la connaissance. Dans la « logique de la liberté », Michaël Polanyi, épistémologue des systèmes auto-organisés, développe l’idée que les ordres mono centriques, où [...]

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Avec l’avènement du web 2.0, les processus de coordination et de coopération en entreprise s’émancipent progressivement de la tutelle des relations hiérarchiques classiques, inadaptées au rythme des évolutions de l’économie de la connaissance.


Dans la « logique de la liberté », Michaël Polanyi, épistémologue des systèmes auto-organisés, développe l’idée que les ordres mono centriques, où les individus sont soumis à une autorité unique, ne peuvent gérer une aussi grande quantité d’information que les ordres polycentriques, où chaque individu reste un centre de décision libre.
 

1- Les limites de l’ordre organisé des hiérarchies d’entreprises

Dans les entreprises traditionnelles, c’est le plus souvent la hiérarchie qui assure la coordination, la distribution des tâches se faisant sur un mode séquentiel basé sur la division du travail, chacun intervenant successivement dans le processus comme dans une course de relais.

S’agissant de diriger l’exécution de tâches complexes et évoluant rapidement, un manager ne peut habituellement contrôler plus de 5 à 7 personnes. Cette limite est imposée par le fait que le nombre de relations significatives devant être régulées croît très vite avec le nombre de subordonnés, de telle sorte que le nombre de ces relations et la cadence à laquelle elles doivent être redéfinies dépasse rapidement les capacités d’un seul esprit humain. Un dirigeant d’entreprise ne pouvant donner d’ordres directement à plus de 5 à 7 collaborateurs, il lui faut alors pour coordonner un ensemble plus grand, le hiérarchiser en niveaux successifs de management intermédiaire et de proximité.
 
La structure classique de management et de coordination des organisations est alors généralement déterminée par le fait que le nombre de subordonnés placés sous les ordres d’un supérieur hiérarchique ne doit pas excéder les capacités de contrôle de celui-ci. Il en résulte qu’une organisation traditionnelle ne peut croître qu’au prix de l’ajout à la pyramide de nouveaux degrés hiérarchiques d’encadrement intermédiaire. Ce qui coûte très cher et alourdit considérablement la structure de coordination.
 

2- L’adhocratie et ses îlots de coopération

Remettant en cause les décisions encadrées par des règles et procédures trop rigides, Warren Bennis définissait dès 1968 une forme d’organisation baptisée « adhocratie » (i), qui réunit des conditions structurelles et pratiques plus favorables à la coopération et à l’innovation. Possédant de nombreuses propriétés d’un réseau, elle met en avant les comportements représentatifs de sujets autonomes.
Le mode de coordination mis en avant par Bennis et repris à sa suite par Mintzberg (ii) est basé sur la réciprocité, l’ajustement mutuel, et la coopération. Il se caractérise par des relations de travail peu formalisées au sein de petites équipes. Son fonctionnement est le fruit d’interactions constantes. Il privilégie le mode projet et a inspiré le modèle de l’ingénierie concourante.
 

3- L’avantage adaptatif des organisations polycentriques

Google et les entreprises dites 2.0 ont franchi un cap supplémentaire en adoptant un mode de coordination résolument communautaire
Ce mode de coordination collaboratif s’appuie sur des acteurs autonomes qui partagent des ressources et des informations communes. L’information distribuée grâce à la technologie au sein de l’entreprise permet à chacun d’ajuster ses comportements, tant aux attentes de l’entreprise qu’aux capacités de ses collègues, et ceci en l’absence de toute intervention hiérarchique.
 
A l’instar de Google, le modèle d’organisation et de coordination mis en place dans les entreprises 2.0 illustre les théories de Michaël Polanyi. Il repose néanmoins sur un subtil équilibre entre ordre spontané et organisation délibérée, ce que nous verrons dans un prochain billet,.
 
 
(i) Warren Bennis est aujourd’hui considéré comme l’inventeur du terme adhocratie. L’adhocratie est un néologisme (venant du terme « ad hoc ») utilisé pour désigner une configuration organisationnelle qui mobilise, dans un contexte d’environnements instables et complexes, des compétences pluridisciplinaires, spécialisées et transversales, pour mener à bien des missions précises (résolution de problèmes, recherche d’efficience en matière de gestion, développement d’un nouveau produit…). L’expression « ad hoc » indique que les personnes choisies dans l’organisation travaillent dans le cadre de groupes-projets peu formalisés qui bénéficient d’une autonomie importante par rapport aux procédures et aux relations hiérarchiques normalement en vigueur et dont le mécanisme principal de coordination entre les opérateurs est l’ajustement mutuel.
(source : Théorie et management des organisations – Dunod)
 
(ii) Dès 1968, Bennis publie son premier ouvrage intitulé The tempory Society, à partir duquel il développe sa vision du développement des organisations vers des structures de type adhocratiques relativement plates, peu hiérarchisées, fondée sur les projets et les compétences des salariés.
 
A lire également (cliquez sur le lien) :
 
L’envie au travail : un frein pour l’entreprise collaborative ?
Management 2.0 : les vertus des petites équipes
Leadership en zone d’incertitude : l’exemple des Forces Spéciales
 
Pour aller plus loin
– James D. Thompson – Organizations in Action – New York: McGraw-Hill 1967
– Henry Mintzberg – Structure et dynamique de l’organisation – Ed d’Organisation 1982
– Michaël Polanyi – La logique de la liberté – PUF 1989

Coordination dabs l'entreprise réseau

Coordination et coopération dans l’entreprise réseau

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Management 2.0 – Les vertus des petites équipes http://www.m2ie.fr/management-2-0-les-vertus-des-petites-equipes/ http://www.m2ie.fr/management-2-0-les-vertus-des-petites-equipes/#respond Sun, 21 Sep 2014 11:02:28 +0000 http://www.m2ie.fr/?p=2810 Jeff Bezos, le fondateur et PDG d’Amazon, a l’habitude de dire qu’une équipe qu’on ne peut pas nourrir avec deux pizzas est trop grosse. Vu la taille des pizzas aux Etats-Unis et l’appétit des ingénieurs jeunes et encore minces, que peut-on en déduire quant à la taille de l’équipe idéale ?   1- Henri Fayol [...]

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Jeff Bezos, le fondateur et PDG d’Amazon, a l’habitude de dire qu’une équipe qu’on ne peut pas nourrir avec deux pizzas est trop grosse. Vu la taille des pizzas aux Etats-Unis et l’appétit des ingénieurs jeunes et encore minces, que peut-on en déduire quant à la taille de l’équipe idéale ?


 

1- Henri Fayol et « the span of control »

Depuis Henri Fayol on sait qu’une structure hiérarchique n’est vraiment efficace, que si l’on compte au plus sept salariés pour un manager. Un chef ne peut en effet contrôler qu’un petit nombre de personnes, généralement compris entre 5 à 10. Ce principe théorisé en 1933 par l’ingénieur-conseil V.A. Graicunas porte le nom de « span of control », et détermine le nombre de niveaux hiérarchiques optimal en fonction de la taille d’une organisation.

Ainsi, V.A. Graicunas a montré (i) que le passage de 4 à 5 collaborateurs, s’il améliore de 20% la capacité de travail d’une équipe, augmente de 127% le nombre de relations que doit superviser son responsable. Cette progression s’accélère à mesure que l’on ajoute des effectifs, au point que la charge de travail de l’encadrement dépasse rapidement les capacités cognitives des managers.
 

2- Management commando : « the four-man patrol »

En 1941, au moment de créer les SAS, David Stirling, le père des forces spéciales modernes, se posa la question suivante : Jusqu’où peut descendre l’unité élémentaire capable d’opérer de manière autonome. Il avance le chiffre ridiculement petit pour tout chef militaire de cinq hommes « 200 hommes organisés en sous-groupes de cinq membres doivent être en mesure d’attaquer au moins trente objectifs différents dans la même nuit au lieu d’un seul pour une compagnie renforcée de 150 à 200 hommes ».
 
Comme l’explique Jean-Jacques Cécile, spécialiste du renseignement et ancien des forces spéciales (13ème RDP) «la cellule de cinq hommes allait être réduite à quatre, car il est une règle psychologique intangible : lorsque cinq individus sont contraints à la promiscuité sur une longue période, il se forme inconsciemment deux binômes par affinité, tandis que le cinquième homme est marginalisé. Pour ce dernier la situation peut devenir pesante, surtout dans un contexte de stress. Cette patrouille de quatre hommes deviendra la pierre angulaire de l’organisation des SAS et elle l’est toujours.
 

3- Agilité, polyvalence, et réactivité : les vertus des petites équipes

Dès 1958, Northcope Parkinson mettait déjà en garde contre les équipes de plus de 4 personnes. A l’instar des commandos, les petites équipes imposent de conserver une certaine polyvalence, là où les responsables des grands projets, à force de diviser le travail et de spécialiser leurs collaborateurs, finissent par reconstituer une entreprise en miniature.
La poyvalence a le mérite de favoriser l’échange et de limiter les conflits de périmètre. Les échanges au sein d’une petite équipe sont plus simples, directs et rapides. Leurs membres connaissant leurs forces et faiblesses respectives, savent mieux ce sur quoi ils peuvent se faire confiance. Chacun peut observer et apprécier les contributions de chacun. Les « passagers clandestins » sont rapidement mis à jour et la pression des pairs contribue alors aussi bien à l’efficacité collective, que la supervision d’un manager.
De surcroît, les petites équipes sont d’autant plus performantes que l’absence de structure hiérarchique pesante les met à l’abri des conflits de chapelles qui sont souvent nombreuses au niveau du top management.
 
Dans un prochain billet, nous poursuivrons cette réflexion sur le management 2.0 des équipes, en montrant comment le modèle d’organisation de Google mis en place par et Larry Page et Sergueï Brin illustre les théories de Michaël Polanyi, épistemologue des ordres spontanés et des systèmes auto-organisés.

Pour en savoir plus sur le management des équipes :
Management 2.0 : le secret des équipes à haute performance
Leadership 2.0 : bâtir une équipe performante avec le modèle FIRO
Management 2.0 : quel style de management face à la complexité ?
 
A lire également :
Leadership en zone d’incertitude : l’exemple des Forces Spéciales
Coordination et coopération dans l’entreprise-réseau
 
Pour aller plus loin :
(i) : V.A. Graicunas – Relationship in Organization – Bulletin of International mangement institute – Mars 1993 – initialement publié en 1937 dans Papers on The Science of Administration – Luther Gulick
(ii) : Gary Hamel – The Future of Management – Harvard Business School Press 2007
(iii) : Ushi Backes-Gellner & alii – Team Size and Effort in Start-Up Teams – working paper University of Zurich – Institute for Business Administration – mars 2006

management 2.0 : les vertus des petites équipes

management 2.0 : les vertus des petites équipes

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Leadership 2.0 : bâtir une équipe performante grâce au modèle FIRO http://www.m2ie.fr/leadership-2-0-grace-au-modele-firo/ http://www.m2ie.fr/leadership-2-0-grace-au-modele-firo/#respond Wed, 26 Mar 2014 15:30:05 +0000 http://www.m2ie.fr/?p=2538 Le développement du leadership 2.0 est aujourd’hui un enjeu majeur dans les nouvelles formes d’organisation où dominent la transversalité et la collaboration. Des recherches sur le leadership et la performance des équipes (i) ont montré que les groupes harmonieux et les groupes conflictuels réussissent et échouent dans des proportions similaires.   1- Comprendre le leadership [...]

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Le développement du leadership 2.0 est aujourd’hui un enjeu majeur dans les nouvelles formes d’organisation où dominent la transversalité et la collaboration.


Des recherches sur le leadership et la performance des équipes (i) ont montré que les groupes harmonieux et les groupes conflictuels réussissent et échouent dans des proportions similaires.
 

1- Comprendre le leadership et anticiper le fonctionnement coopératif d’un groupe humain

Le succès d’une équipe semble dépendre avant tout de la manière dont les membres résolvent leurs désaccords : les groupes efficaces savent rebondir après un conflit ou une crise, alors que les groupes inefficaces, moins résilients, se désintègrent rapidement.
 
Grâce aux travaux de Will Schutz (ii), on sait maintenant que la dynamique de l’équipe fonctionne à partir de la dynamique de chaque individu.
Psychologue américain de la deuxième moitié du 20 ème siècle, Will Schutz, a connu la renommée pour ses recherches sur le fonctionnement des équipes et les comportements en groupe. Alors qu’il vient d’obtenir son Doctorat en Psychologie, la marine américaine lui confie en pleine guerre de Corée une mission sur la constitution des équipages. Il s’agit d’étudier le comportement collectif pour repérer les conditions à réunir, afin que n’importe quel groupe d’hommes puisse travailler ensemble dans des conditions optimales. Sa mission pour l’US Navy s’achève avec la publication de son premier ouvrage: « FIRO : A three dimensional Theory of Interpersonal Behaviour » qui expose les fondements du modèle FIRO.
 

2- Les trois dimensions du modèle FIRO : inclusion, contrôle et ouverture

Le modèle FIRO (Fundamental Interpersonal Relations Orientation) identifie trois dimensions essentielles de besoins psychologiques propres à tout individu : L’intégration, le contrôle et l’affection.
 
Pour Will Schutz, ces trois dimensions sont nécessaires et suffisantes pour expliquer les relations et les comportements interpersonnels. Ainsi, pour satisfaire ses besoins d’intégration, de contrôle et d’affection, la personne met en œuvre des comportements d’inclusion (entrer en contact), de contrôle (avoir de l’impact sur) et d’ouverture (être sincère et parler vrai). Néanmoins, le lien entre besoins et comportements s’avère complexe et variable puisqu’il diffère d’un individu à l’autre.
 

3- Leadership 2.0 : bâtir une organisation coopérative en s’appuyant sur la méthode Schutz

Pour Will Schutz, ce sont les leviers organisationnels de « la dimension humaine au travail », qui permettent aux collaborateurs de devenir des individus confiants et par conséquent de vivre une réelle coopération. Ce climat de confiance favorable développe des relations riches via les comportements d’inclusion, de contrôle et d’ouverture. A contrario, lorsque le climat relationnel et le management ne favorisent pas le respect entre les personnes, celles-ci sont portées vers le repli, l’individualisme et les comportements stratégiques.
 
En favorisant la participation, l’empowerment, la transparence, la reconnaissance, la récompense et l’humanisme, les personnes sont intimement et affectivement mobilisées. Pour parvenir à un haut niveau de coopération dans la confiance, toute équipe doit respecter un parcours en trois étapes successives :

  • Se connaître et se reconnaître
  • Etre solidaire
  • S’ouvrir et dialoguer

L’équipe devient plus performante quand ses membres ont suffisamment confiance en eux-mêmes pour se faire confiance entre eux.
 

4- Faciliter le passage au leadership 2.0 grâce au modèle FIRO

Qu’elle soit réelle ou virtuelle, une équipe n’atteint ses objectifs, que si ses membres savent bien travailler ensemble en présentiel et à distance. Et dans l’entreprise 2.0, les collaborateurs  sont encouragés à collaborer toujours plus efficacement.
 
Pour l’avoir expérimenté à plusieurs reprises, nous sommes persuadés qu’un management s’appuyant sur la méthode Schutz peut faciliter le passage à l’entreprise 2.0.
Utilisé en entreprise, le modèle FIRO repose sur la conviction que le niveau d’ouverture, d’humanité, et de confiance entre les individus conditionne autant le bien-être des salariés, que la productivité de l’organisation. En favorisant conjointement le développement individuel et la dynamique des groupes, La méthode Schutz offre un levier important pour bâtir une organisation coopérative.
 
(i) Notamment les recherches sur le leadership rapportées dans les ouvrages suivants :
– C. Larson, F. LaFasto – Teamwork : What must go right / What can go wrong – CA, Sage Publications 1989
– R. Hackman – Groups that work, those that don’t – San Francisco – Jossey -Bass 1990
 
(ii) Will Schutz, Ph.D. en psychologie, statisticien et professeur à Harvard, a élaboré sa théorie du comportement humain et consacré 20 ans de sa vie aux applications pratiques d’une approche systémique de l’homme et des équipes dans les organisations. « L’Élément Humain » en est le résultat et de nombreux cadres du monde entier ont bénéficié de cet apport fondamental au cours de séminaires délivrés par des consultants tous accrédités aux États-Unis. Il est l’auteur du célèbre Test de personnalité FIRO B, outil de diagnostic individuel et d’équipe, élaboré à partir d’expériences menées dans des grands groupes, tels Boeing et la NASA, pour répondre à la complexité des organisations.

 
Pour aller plus loin :
– W. Schutz – FIRO : A three dimensional Theory of Interpersonal Behaviour – 3ème ed , Mill Valley, California, WSA 1989
– W. Schutz : L’élément humain – avec une préface d’Alain Duluc – Interéditions 2006
– A. Duluc : La méthode Schutz avec les mots de tous les jours – ESF 2011 (*)
– P. A. Viljakainen & M. Müller-Eberstein – Le leadership à l’ère du numérique – Editions Diateino 2012
– T. Bradberry & Jean Greaves : Leadership 2.0 – Learn the secrets of adaptive Leadership – Talentsmart 2012
 
(*) Ouvrage écrit par mon ancien collègue Alain Duluc qui a introduit la pensée de Will Schutz en France, et l’a diffusée dans les séminaires de la CEGOS dans les années 90.
 
A lire également sur le leadership 2.0 (cliquez sur le lien) :
Management 2.0 : les vertus des petites équipes
Leadership en zone d’incertitude : l’exemple des Forces Spéciales
Leadership en zone d’incertitude : quel management face à la crise ?

Leadership 2.0

Leadership 2.0

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Le sentiment d’envie : un frein pour l’ entreprise collaborative ? http://www.m2ie.fr/l-envie-au-travail/ Tue, 01 Oct 2013 07:00:08 +0000 http://www.m2ie.fr/?p=2057 Les difficultés à migrer vers l’entreprise collaborative sont traditionnellement rattachées à la question du pouvoir dans l’entreprise, et singulièrement à la rétention d’informations vue comme une source de ce pouvoir. Mais ne faudrait-il pas aussi prendre en compte d’autres sentiments humains comme l’ envie et la jalousie. 1- L’ envie reste la face obscure de [...]

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Les difficultés à migrer vers l’entreprise collaborative sont traditionnellement rattachées à la question du pouvoir dans l’entreprise, et singulièrement à la rétention d’informations vue comme une source de ce pouvoir. Mais ne faudrait-il pas aussi prendre en compte d’autres sentiments humains comme l’ envie et la jalousie.

1- L’ envie reste la face obscure de la vie au travail

Alors que le pouvoir, a été étudié tant par les sociologues des organisations (Crozier) que par les théoriciens du management (Mintzberg), l’ envie reste encore la face obscure de la vie au travail.
Sa présence dément l’idéologie managériale optimiste, qui pense que chaque être humain est spontanément prêt à collaborer, et à donner le meilleur de lui-même dans le cadre de l’entreprise.
L’ envie, quand elle se manifeste est à l’origine de nombreux dysfonctionnements et comportements agressifs voire destructeurs, ou a contrario peut conduire à une démotivation et au retrait des salariés.
Cette émotion taboue révèle l’envers du décor dans une société qui valorise sans cesse la performance, la compétition et la réussite.
Loin d’être strictement individuelle, elle  peut gagner une équipe et se jouer entre entités d’une même organisation. Dans le pire des cas, l’ envie peut devenir un phénomène de groupe qui gagne toute l’entreprise et constituer un frein important à la conduite du changement.
 

2- Certains systèmes de management favorisent plus le développement de l’ envie au travail

Certains systèmes de management sont plus que d’autres propices au développement systématique de l’ envie. Notamment ceux dans lesquels :

  • L’évaluation de la performance est ramenée à un petit nombre de critères quantitatifs (CA, marge, …)
  • Tout le monde est évalué sur les mêmes critères et la mesure de la performance est avant tout individuelle
  • La compétition interne est organisée, valorisée, voire mise en scène par le management
  • Les rétributions sont essentiellement individuelles et les limites des objectifs sont sans cesse repoussées
  • La direction met systématiquement en avant quelques individus au détriment du plus grand nombre
  • Les possibilités d’évolution sont très limitées et liées au pouvoir discrétionnaire du patron (favoritisme)
  • Il y a un décalage important entre les règles et valeurs affichées et les règles réelles qui permettent d’évoluer

 

3- L’ entreprise collaborative ne peut faire l’impasse sur le sentiment d’ envie au travail

Aujourd’hui, la mise en place de réseaux sociaux d’entreprise, encourage la mutualisation et le partage de connaissances, en même temps qu’elle affaiblit le management intermédiaire, en faisant émerger une nouvelle génération dont elle valorise les contributions. Prendre en compte l’ envie permet d’éclairer sous un nouvel angle certains comportements observés de salariés refusant implicitement l’échange d’information, le partage de connaissances et la collaboration.
L’ envie  au travail constitue de fait un obstacle au développement de l’entreprise collaborative , fondée sur le partage et la collaboration. En survalorisant les représentants de la  génération Y,  l’entreprise 2.0 pourrait même être à la source de possibles conflits intergénérationnels.
 
Les systèmes de management génèrent nécessairement de l’ envie et de la frustration, parce qu’ils visent fondamentalement à évaluer et à classer les individus, et conduisent à mieux rémunérer et promouvoir ceux qui sont considérés comme les meilleurs.
Un des défis du management 2.0sera d’élaborer un système d’évaluation, de rétribution et d’évolution professionnelles, qui limite et canalise l’ envie au travail, et préserve l’entreprise de ses ravages potentiels.
 
Pour aller plus loin – Bénédicte Vidaillet – Les ravages de l’envie au travail – Eyrolles
 
A lire également sur l’ enterprise collaborative
Entreprise 2.0 : coordination et coopération dans l’entreprise réseau
Leadership 2.0 : bâtir une équipe performante grâce au modèle FIRO

Les ravages de l'envie au travail

Les ravages de l’envie au travail

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Management 2.0 : simple effet de mode ou révolution managériale ? http://www.m2ie.fr/management-2-0-simple-effet-de-mode-ou-revolution-manageriale/ http://www.m2ie.fr/management-2-0-simple-effet-de-mode-ou-revolution-manageriale/#respond Fri, 06 Sep 2013 09:25:57 +0000 http://www.m2ie.fr/?p=2133 La part croissante des représentants de la génération Y dans les effectifs des entreprises, va-t-elle conduire à remettre en cause notre vision du pouvoir et nos modes de fonctionnement ? L’introduction progressive des réseaux sociaux d’entreprise (RSE) peut-elle être à la source de nouvelles pratiques s’appuyant sur des innovations managériales ?   1- La lente diffusion des [...]

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La part croissante des représentants de la génération Y dans les effectifs des entreprises, va-t-elle conduire à remettre en cause notre vision du pouvoir et nos modes de fonctionnement ?

L’introduction progressive des réseaux sociaux d’entreprise (RSE) peut-elle être à la source de nouvelles pratiques s’appuyant sur des innovations managériales ?

 

1- La lente diffusion des innovations managériales

Force est de constater que la réalité est aujourd’hui bien en deçà des promesses des « enterprise 2.0 evangelists ». L’entreprise ouverte souple et collaborative reste encore bien éloignée des pratiques effectives de management. Depuis longtemps déjà  l’entreprise idéale a été rêvée flexible, agile et adaptable. Pour autant, les évolutions constatées restent modestes.
Face aux maux de l’organisation classique : hiérarchie, inertie, cloisonnement, rétention,  on en appelle toujours aux mêmes remèdes : participation, autonomie, partage. Paradoxalement, l’essentiel de la croissance mondiale est actuellement le fruit d’entreprises chinoises ou indiennes, dont les pratiques de management n’ont rien de moderne, c’est le moins qu’on puisse dire…
 
Le management 2.0 n’est-il alors qu’une nième déclinaison des modes managériales , tandis que le les BRICS se satisfont d’un management 1.0 pour piloter leur croissance à 2 chiffres ? Au-delà du « mantra collaboratif » a-t-il quelque chose de plus à proposer en termes d’amélioration de la performance et de création de valeur ? La différence fondamentale vient de la formidable révolution des usages numériques induite par le web 2.0.
 

2- Qu’est ce que le management 2.0 ?

Une partie du problème vient du flou dans la définition de ce concept émergent. La tentation est forte, pour les uns de repeindre aux couleurs du 2.0 une vision modernisée du management datant des années 90, et pour les autres d’habiller la vente de solutions technologiques d’un nouveau discours marketing.
Pour nous, le management 2.0 se définit comme l’utilisation de technologies collaboratives pour traiter des problématiques de management, en s’appuyant sur l’intelligence collective des communautés.
 
Grâce à la puissance formidable d’internet, les technologies web 2.0 permettent de connecter les individus, d’agréger leurs avis, et de mobiliser leurs connaissances en temps réel, sans pour autant les réunir. Le résultat ne doit pas pour autant être confondu avec une décision de groupe, ni avec du management participatif.

 

3- La valeur ajoutée du management 2.0

Le management 2.0 c’est avant tout une nouvelle façon d’envisager les pratiques et les usages. En voici quelques exemples, que nous avons eu l’occasion de vérifier au cours de nos missions.

  • 1-Collecter et mettre à disposition des informations individuelles dans des bases de connaissances partagées, un intranet collaboratif, ou un réseau social d’entreprise)
  • 2-Résoudre des problèmes complexes ou inédits grâce à la mobilisation de l’intelligence collective des collaborateurs de l’entreprise
  • 3-Innover au travers d’une plateforme collaborative de co-création associant clients et partenaires, voire concurrents (coopétition)
  • 4-Gérer une crise et prendre des décisions en s’appuyant sur des experts au sein d’une war room  2.0

 
Dans tous les cas cités, l’essentiel ne réside pas tant dans l’invention de nouvelles pratiques, que dans leur adoption et leur appropriation par les organisations existantes. A l’instar de la transformation numérique, la réussite du management 2.0  sera avant tout une question de culture d’entreprise, de maturité organisationnelle, de leadership et de conduite du changement.
 
Pour en savoir plus (cliquez sur le lien) :
2.0 : un nouveau style de management pour l’entreprise
Collaborer,  l’avenir de l’entreprise ?
 
A lire également :
–  Le secret des équipes à haute performance
–  Les vertus des petites équipes
 
Pour aller plus loin :
– D. Tapscott et A. Williams – Wikinomics : Comment l’intelligence collaborative bouleverse l’économie – Pearson octobre 2007
– F. Pisani et D. Piotet – L’alchimie des multitudes : Comment le web change le monde – Pearson mars 2008
– G. Hamel – La fin du management : inventer les règles de demain – Vuibert avril 2008
– F. Fréry – Le management 2.0 ou la fin de l’entreprise ? – L’expansion review – juin 2010
 

Management 2.0 : la collaboration au service de l'innovation

Management 2.0 : la collaboration au service de l’innovation

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La transformation numérique consacre le retour de l’utilisateur http://www.m2ie.fr/la-transformation-numerique-consacre-le-retour-de-lutilisateur-m2ie/ http://www.m2ie.fr/la-transformation-numerique-consacre-le-retour-de-lutilisateur-m2ie/#respond Tue, 28 Feb 2012 07:20:26 +0000 http://www.m2ie.fr/?p=2027 La transformation numérique ou e transformation désigne la mutation socio-technique se traduisant par une dématérialisation des échanges et l’adoption de nouveaux usages numériques dans l’entreprise   1- La transformation numérique consacre le retour en force de la valeur d’usage La transformation numérique concerne les échanges internes mais aussi ceux que l’entreprise entretient avec son éco-système (clients, [...]

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La transformation numérique ou e transformation désigne la mutation socio-technique se traduisant par une dématérialisation des échanges et l’adoption de nouveaux usages numériques dans l’entreprise
 

1- La transformation numérique consacre le retour en force de la valeur d’usage

La transformation numérique concerne les échanges internes mais aussi ceux que l’entreprise entretient avec son éco-système (clients, fournisseurs, partenaires, institutions, …).  Elle s’accompagne d’une intensification des communications transversales liée notamment au développement des réseaux sociaux.
La transformation numérique se caractérise par :

  • son orientation sociale centrée sur l’humain
  • son approche transversale de l’organisation autour des communautés
  • son orientation collaborative et participative
  • son mode de management mixte, « sur place » et à distance,
  • son mode de travail mixte où le bureau devient virtuel.

 

2- la transformation numérique appelle une approche renouvelée du management et de la conduite du changement

La place de la technologie est relativisée au profit des bénéfices liés aux  usages numériques. L’accent est mis sur les comportements de collaboration, de mutualisation et de partage des savoirs.

Cette démarche insiste sur l’importance du facteur humain dans le déploiement technologique et  considère que la performance collective est avant tout liée à l’appropriation des nouveaux usages par les utilisateurs.

L’acculturation des utilisateurs aux technologies de l’information et de la communication crée aujourd’hui un niveau d’exigence à l’égard des solutions proposées et change les pratiques comme les usages. Avec la transformation digitale, l’accent est désormais mis sur la recherche de l’efficience individuelle et collective, notamment à travers de l’optimisation des processus et la diffusion des bonnes pratiques qui conditionnent la performance.
 
A lire également
e-transformation : l’impact des TIC sur les conditions de travail
Le facteur humain au coeur de l’ e-transformation
 
Pour en savoir plus sur la transformation numérique et son impact sur les ressources humaines :
– Michel Germain – Management des nouvelles technologies et e-transformation – Economica
– David Fayon et Michaël Tartar – Transformation digitale : cinq leviers pour l’entreprise – Village mondial 2014 (chapitre 5 sur le facteur humain)
– Jean-Noël Chaintreuil (Coll) – Ressources Humaines et Digital : regards collectifs de RH sur la transformation digitale Diateino 2015
 

Le facteur humain au coeur de la transformation numérique

Le facteur humain au coeur de la transformation numérique

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Le Management 2.0 : un nouveau style de management pour l’entreprise collaborative http://www.m2ie.fr/management-2-0-quels-changements-de-comportements-au-sein-de-lentreprise-collaborative/ http://www.m2ie.fr/management-2-0-quels-changements-de-comportements-au-sein-de-lentreprise-collaborative/#comments Sun, 18 Sep 2011 07:00:00 +0000 http://www.m2ie.fr/?p=1024 IDRH organise un petit déjeuner débat autour du management 2.0 mercredi 11 juin (8h30-10h30) avec comme intervenants :

  • Michel Hervé - PDG du groupe Hervé et auteur du livre De la pyramide aux réseaux
  • Jean Pralong- Enseignant et Chercheur à l’ESCP-EAP

Il reste quelques places, merci de nous contacter si vous souhaitez y assister

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La montée en puissance du web 2.0 interroge le modèle pyramidal de l’entreprise traditionnelle et le management de ses talents.


 
Cette évolution culturelle a un impact direct sur l’ensemble des collaborateurs de l’entreprise au quotidien. Sous l’impulsion des « web natives », de nouvelles formes de collectifs émergent.
A la fois souples, non hiérarchiques et construites sur des relations de confiance, elles offrent une large place à l’autonomie et au partage.

  • petites équipes qui partagent les mêmes motivations et travaillent en mode collaboratif,
  • communautés qui fonctionnent sur une base égalitaire et mutualisent leurs efforts en vue d’un but commun lié aux besoins de l’entreprise,
  • réseaux de partenaires qui travaillent en coordination et s’adaptent en temps réel sur la base d’informations partagées,
  • plateformes ouvertes aux clients qui facilitent la co-création et l’innovation permanente.

 
S’appuyant sur les outils du web 2.0, les réseaux informels et les plateformes collaboratives modifient radicalement la manière d’exploiter les savoirs.
 

Le management 2.0 : l’innovation et la création de valeur en ligne de mire.

 
Les blogs, podcasts, réseaux sociaux, univers virtuels et wikis font progressivement leur entrée dans le monde de l’entreprise et participent pleinement à cette « révolution » web 2.0. Si ces outils correspondent à une évolution technologique, ils se caractérisent avant tout par une révolution dans les usages et appellent à faire preuve d’innovation managériale.
 
Le parti-pris de m2ie est d’aborder le management 2.0 au travers des changements de comportements, en réfléchissant à l’évolution nécessaire des organisations et de leur style de leadership.
 
Le travail collaboratif ne va pas de soi, de même que la créativité ne se décrète pas. Le développement de l’entreprise collaborative nécessite un nouveau style de management fondé sur la confiance, qui favorise la circulation des savoirs et permette l’engagement de tous au service d’une vision partagée. Cela implique un changement profond de mentalité et des modes de fonctionnement, qu’il convient de préparer en amont  et d’accompagner dans la durée.
 
A lire également : – Le secret des équipes à haute performance Les vertus des petites équipes
 
Pour aller plus loin :
– D. Tapscott et A. Williams – Wikinomics : Comment l’intelligence collaborative bouleverse l’économie – Pearson octobre 2007
– F. Pisani et D. Piotet – L’alchimie des multitudes : Comment le web change le monde – Pearson mars 2008
G. Hamel – inventer les règles du management de demain – La fin du management : inventer les règles de demain – Vuibert avril 2008
– F. Fréry – Le management 2.0 ou la fin de l’entreprise ? – L’expansion review – juin 2010
 

Le Management 2.0 : un nouveau style de management pour l'entreprise collaborative

Le Management 2.0 : un nouveau style de management pour l’entreprise collaborative

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Utiliser les réseaux sociaux pour innover http://www.m2ie.fr/utiliser-les-reseaux-sociaux-pour-innover/ http://www.m2ie.fr/utiliser-les-reseaux-sociaux-pour-innover/#respond Sat, 16 Jul 2011 15:01:00 +0000 http://www.m2ie.fr/?p=906 Dans son numéro de juillet-août, la Harvard Business Review (HBR) propose un article intitulé Managing Corporate Social Networks. Le fond de cet article d'Adam M. Kleinbaum et Michael L. Tushman traite du manque d'innovation entre les différents silos de l'entreprise, avec comme exemple introductif flagrant, comment Time Warner en possédant Warner et AOL n'a pas pu créer un iTunes ?

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Dans son numéro de juillet-août, la Harvard Business Review  propose un article intitulé Managing Corporate Social Networks. Le fond de cet article d’AM. Kleinbaum et ML. Tushman traite du manque d’innovation du fait du cloisonnement en entreprise, avec comme exemple introductif flagrant, comment Time Warner en possédant Warner et AOL n’a pas pu créer un iTunes ?

Comment utiliser les réseaux sociaux pour innover ?

Pour les auteurs, innover relève souvent d’un problème d’ordre structurel. Les structures en silos sont particulièrement efficaces pour l’application de la stratégie de l’entreprise, mais leur manque de communication transversale, limite voir empêche d’ innover. Il ne s’agit pas de remettre en cause cette organisation, mais bien d’utiliser les réseaux sociaux de l’entreprise pour permettre une collaboration visant à développer les innovations. En effet, non orientés, ces réseaux informels ne seront pas féconds en terme d’innovation.

Certaines personnes sont les points névralgiques de ces réseaux et sont à même de reconnaître les possibilités de collaboration pour des technologies, des marchés, ou d’identifier les personnes qui pourraient entrer en contact pour développer ces pistes de progrès. Cependant ces personnes ressources, si elles sont en mesure de découvrir de nouvelles opportunités, elles sont rarement en mesure de pouvoir réunir les ressources nécessaires pour permettre de faire fructifier ces dernières. Souvent si ces personnes sont connues de tous, elles n’ont pas forcément créé de liens assez fort, pour amener les différentes divisions de l’entreprise à collaborer sur une idée. Il faut donc renforcer les liens entre les personnes et entre les silos de l’organisation en créant un climat de confiance et en diminuant les rivalités. Ceci va permettre à chacun de mieux connaître l’autre afin de créer de la cohésion et des synergies. Ce réseau social doit permettre de détecter les opportunités et de les développer.

Tout d’abord, il faut parallèlement encourager ces personnes relais dans leur démarche et renforcer les liens entre les différents silos à travers des réunions communes, de formation transversale… Encourager une carrière professionnelle à travers les différents services va aussi accroître ces liens. Deuxièmement, il ne suffit pas d’avoir ces deux types de réseau, de manière pro active les dirigeants doivent gérer la transition entre la découverte d’une possibilité de collaboration et l’exécution d’un projet transversal. Ils peuvent le faire en sélectionnant les personnes pour des postes importants sur la base non seulement de leurs compétences et de leur l’expérience, mais aussi par la nature de leurs réseaux sociaux.

Pour en savoir plus sur la façon d’ utiliser les réseaux sociaux pour innover
réseaux sociaux : les 5 défis majeurs des entreprises
L’apport des réseaux sociaux dans l’accès à l’information

Utiliser les réseaux sociaux pour innover

Utiliser les réseaux sociaux pour innover

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Manager la génération Y dans l’entreprise http://www.m2ie.fr/la-generation-y-dans-lentreprise/ http://www.m2ie.fr/la-generation-y-dans-lentreprise/#respond Thu, 03 Mar 2011 08:00:00 +0000 http://www.m2ie.fr/?p=1023 Il y a un petit bout de temps, que je n’ai pas abordé ce thème sur ce blog. Même si j’ai eu de nombreux échanges depuis autour de ce sujet. Je dois participer à une table ronde sur la génération Y, c’est donc le moment de faire une petite synthèse sur le sujet mélangeant lectures, échanges et retours d’expériences.

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En France, l’expression « Génération Y » désigne les personnes nées entre 1978 et 1994. Inventée en 1993 par le magazine Advertising Age, l’expression «Génération Y » désigne la génération qui suit la « Génération X » (née approximativement entre 1965 et 1977).

Les américains utilisent également l’expression « Digital Natives » pour pointer le fait que ces enfants sont nés avec un ordinateur. Elle regroupe environ 13 millions de personnes soit près de 21% de la population française. Il s’agit de la génération la plus importante depuis la génération du baby-boom. Elle va devenir dans quelques années, la première génération de l’entreprise.

Quelle relation entre la génération Y et les autres générations ? (enquête IPSOS)

La génération Y est décrite comme plus ambitieuse (46% des personnes interrogées) et plus opportuniste (26%) que les autres classes d’âge. Pourtant, elle ne semble pas vouloir entrer dans une logique de sacrifice de sa vie privée au profit de sa vie professionnelle. Cela est lié à une culture du donnant-donnant. En effet, ils ont été habitués à être consommateurs dès leur plus jeune âge. Ce qui a deux implications :

  • avoir le choix ;
  • évaluer dans quelle mesure ce qu’on leur propose vaut ce qu’il en coûte pour l’obtenir.

Cette génération reconnaît à ses collègues plus âgés l’expérience et le savoir-faire de la seniorité. Aussi, elle attend de leur part une écoute, un soutien et un accompagnement individualisé pour réussir son propre développement personnel (69% des Y interrogés). Sensible au fonctionnement des réseaux sociaux, elle valorise fortement chez les plus expérimentés la connaissance des personnes clés et la capacité de les orienter ou de les mettre en relation avec les détenteurs de l’information ou des ressources.

Un rapport différent au travail

Élevée dans un monde connaissant des changements importants et rapides, (elle est marquée par un rapport au temps court), la génération Y arrive avec des attentes bien à elle. Pas le temps de se projeter dans un futur lointain, elle vit sur le court terme et s’adapte de façon permanente, c’est pourquoi dans l’entreprise elle :

  • veut avoir son mot à dire dès le premier jour
  • est réticente aux règles
  • revendique

Cette génération a été habituée à être constamment connectée et à accéder rapidement à tout types d’informations. Elle attache de l’importance au potentiel de chacun et à la force des alliances au sein de réseaux affinitaires ou professionnels. À tout niveau de responsabilité, elle réclame le droit de gérer l’information pour faciliter et enrichir sont travail : elle trouve naturel de travailler comme elles l’entend et veut avoir un impact sur son environnement de travail. Encore faut-il que son enthousiasme ne soit pas étouffé par des contraintes, inutiles à ses yeux, imposées par l’organisation.

La génération Y a besoin de savoir à quoi elle contribue et constater le résultat de son action. Dans ce cas, elle peut être très réceptive aux critiques et aux suggestions d’amélioration.

L’espace de travail n’a plus de frontière (entreprise/maison) et est ouvert sur le virtuel (espaces collaboratifs, réseaux, ce qui sous entends bien sûr que l’entreprise travaille avec des médias sociaux en interne et en externe). Avec le développement du nomadisme, le bureau devient un lieu d’échange social ou l’on renforce son sentiment d’appartenance. On travail en réseau et de façon moins pyramidale ou hiérarchique, pour pouvoir débattre, échanger, enrichir… bref retrouver dans le travail les réflexes acquis avec les médias sociaux sur le net (un parfum d’entreprise 2.0)

Pourquoi manager différemment cette génération Y ?

Souvent la génération Y semble en décalage avec les codes habituels de l’entreprise, voici quelques clefs de lecture :

  • Respect de l’autorité : l’autorité formelle n’est pas reconnue. Tout comme le respect se gagne, l’autorité doit être reconnue par ses compétences ou plus largement par ce qu’elle apporte aux collaborateurs.
  • Respect des règles : là encore appliquer une règle juste parce que c’est une règle n’est pas vraiment dans leur mentalité. Il faut ancrer la règle dans le concret pour qu’elle soit justifiée et fasse sens au quotidien.
  • Progression de carrière : le travail est considéré comme une succession d’expériences (et surtout le travail à vie dans une entreprise n’est plus d’actualité). Ils veulent savoir avant tout ce qu’ils peuvent obtenir sur le moment présent et non dans un avenir plus ou moins lointain.

De même, il faut individualiser la relation et la personnaliser. Habituée à être au centre de l’attention en tant que consommateur, avec un marketing plus one to one, ou interagir dans une relation plus directe avec les réseaux sociaux, la génération Y est en attente de cette relation vis-à-vis de son management. Répondre à cette attente de gestion individualisée est un puissants stimulant et permet d’accroître son engagement.

Refuser de s’adapter à cette culture (cette génération va être majoritaire dans l’entreprise) et vouloir les faire rentrer dans le moule va conduire au mieux à de la démotivation et des conflits, au pire un turnover important.

Bien sûr cette vision de la génération Y est celle d’un X, avec les représentations qui y sont inhérentes.

Pour aller plus loin :
– Marie Desplats, Florence Pinaud – Manager la génération Y – Dunod 2015
– Pierre Latour – La génération Y en entreprise, ça change quoi ?: Conseils pour des rapports intergénérationnels paisibles – 2015
– Benoît Meyronnin – La génération Y, le manager et l’entreprise – 2015

Manager la Génération Y

Manager la Génération Y

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